Marque française et familiale fondée en 2016, Pink Mobility est la plus ancienne marque de scooters électriques vendue en France aujourd’hui. A ce titre, et en tant que leader du marché français, Pink Mobility prend la parole alors même que le gouvernement a publié en catimini, le dimanche 1er décembre, un décret signant l’arrêt du bonus écologique pour l'ensemble de la filière deux-roues électrique. La marque à l’éclair en appelle à l’élaboration d’une stratégie environnementale cohérente. Il est urgent et indispensable d’adopter un plan rationnel de verdissement des flottes, aussi bien pour les deux-roues que pour les voitures.

La mobilité électrique : pari fou en 2016, clap de fin en 2025 ?

Dès l’origine, Pink Mobility a misé sur une mobilité légère et verte pour alléger la congestion urbaine. 2016 : le marché des scooters électriques en France n’en est qu’à ses balbutiements, avec à peine 1 800 unités écoulées sur un marché de 250 000 véhicules thermiques, mais la marque familiale fait le choix audacieux et précurseur de cette technologie. Son objectif : rendre la mobilité verte accessible, en offrant un rapport autonomie/qualité/prix compétitif, tout en contribuant à la réduction de la congestion urbaine. En effet, avec une empreinte surfacique 5 fois inférieure à la voiture et une consommation énergétique par kilomètre parcouru 4 fois inférieure à une voiture électrique, le scooter électrique constitue une alternative sérieuse et pérenne au remplacement de la voiture pour les déplacements domicile-travail.

Pink Mobility : acteur de la relocalisation industrielle

Ancienne puissance industrielle majeure, la France a bradé les hommes qui la façonnaient et les compétences qui l’érigeaient au rang d’experte sur l’autel de la délocalisation. Aujourd’hui, après 50 ans de renoncements successifs et d’abandon progressif, la France, devenue incapable de produire sur son sol, figure en fin de liste dans les carnets de commandes mondiaux. À rebours de cette aveuglement destructeur, Pink Mobility s’est résolument engagée dans un processus de relocalisation, notamment par la construction d’une ligne d’assemblage final en 2021 sur le territoire historiquement industriel des Yvelines, ce qui a permis de créer 25 emplois. Grâce à une politique responsable et volontariste, Pink Mobility réussit le tour de force de proposer en 2024 un modèle n°1 des ventes dont 70% de la valeur des composants est fabriquée en France.

À quand une vision industrielle française ?

Un pays comme la France doit prendre le temps de la réflexion avant de balayer des mesures positives qui soutiennent une véritable politique industrielle de long terme. Les enjeux sont considérables : investissements dans les équipements, création d'une filière complète avec ses métiers, son savoir-faire et ses défis techniques. Après 9 ans et près de 7000 véhicules en circulation, Pink Mobility est installée comme leader sur le marché des deux-roues électriques en France. Mais seul le volume des ventes permettra de relocaliser l’ensemble de la chaîne de fabrication : de la conception à l’assemblage, en passant par la production locale des composants. La décision législative ne fera que fragiliser notre capacité à relever ces défis.

« La décision abrupte du gouvernement témoigne d’une vision court-termiste et d’une méconnaissance des enjeux de la mobilité verte. En matière législative, l’incessant « STOP AND GO » décourage investisseurs et entrepreneurs, favorise la délocalisation, augmente la pollution par la croissance exponentielle du trafic maritime, et produit des drames sociaux. Avec tous les acteurs qui s’engagent pour une industrialisation verte et souveraine, Pink Mobility se tient à la disposition des décideurs pour élaborer le plan ambitieux de réindustrialisation dont la France a besoin »

Ghislain Lestienne, Président de Pink Mobility

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Source : communiqué de presse Pink Mobility