1 janvier 2022
A l’occasion de son assemblée générale ordinaire, organisée à huis-clos et de manière dématérialisée, distanciation sociale oblige, le groupe ACOME, basé à Romagny-Fontenay, près de Mortain dans la Manche, vient de présenter son bilan pour l’année 2019.
« Avec un chiffre d’affaires établi à 534 millions d’euros et un excédent brut d’exploitation (EBE) de 47 millions, en progression de +13 % par rapport à 2018, l’année écoulée a été une très bonne année. C’est même une année record », s’est réjoui Jacques de Heere, PDG du groupe Acome. Spécialisée dans les systèmes de câblage de haute technicité, tubes et accessoires pour les télécoms, l’automobile et le bâtiment, la première société coopérative et participative (Scop) de France réussit même l’exploit de faire progresser son chiffre d’affaires de +5% pour la troisième année consécutive. Une activité essentiellement portée par ces domaines stratégiques que sont le secteur des télécoms, avec les infrastructures télécom et les réseaux privés de télécom, ainsi que le secteur automobile. « Les infrastructures de réseau télécom ont progressé de manière significative en s’appuyant sur le plan français de déploiement du Très Haut Débit avec les raccordements d’abonnés en fibre optique. Et c’est effectivement ce secteur de la fibre optique et des câbles à fibre optique qui a porté une grosse partie de la croissance du groupe. A cela s’ajoutent les matériels de raccordement de ces câbles : les armoires, les coffrets et tout le matériel de pré-connectorisation qui est commercialisé par l’une de nos filiales », détaille Jacques de Heere. Sur les réseaux privés (câblages de bâtiments, câbles informatiques), le groupe Acome a également largement consolidé ses positions à partir de réseaux en cuivre ou en fibre optique. « Nous avons eu quelques références de bâtiments de grande notoriété, dont le nouveau siège de la société Dior à Neuilly qui a été entièrement équipé en solution de câble à fibre optique par Acome », détaille le PDG du groupe. A cela s’ajoutent également les infrastructures ferroviaires basse tension avec la reprise des investissements de maintenance et de rénovation des réseaux SNCF et RATP. Pour ce qui est du secteur automobile, deuxième pan d’activité avec 45 % de son chiffre d’affaires, la Scop normande a pu constater le virage pris par celui-ci.
« Nous sommes en train de passer d’un ancien modèle d’industrie automobile vers un nouveau. L’ancien, c’est celui des moteurs thermiques polluants, des véhicules en propriété privée… Le nouveau, celui de demain, c’est celui des véhicules connectés qui évolueront vers un plus grand degré d’autonomie et des moteurs beaucoup plus propres »
Jacques de Heere, PDG du groupe Acome Un outil industriel renouvelé ! Engagé depuis plusieurs années, le plan d’investissement stratégique « Acome 2020 », vient de se terminer. Ce dernier a permis au groupe de renouveler et de moderniser son outil industriel, qui s’appuie sur 13 usines à travers le monde, soit un investissement total sur 5 ans de 100 millions d’euros. A cela s’ajoute un budget formation considérable, destiné à faire monter en compétence les quelques 2 000 collaborateurs du groupe (chiffre en hausse de +5 % en 2019) et qui a représenté quelques 44 000 heures.
Source & crédit photo : Normandinamik