Alors que la Première ministre, Elisabeth Borne, rappelait lundi dernier l’objectif ambitieux d’une fin de vente des véhicules thermiques neufs en 2035, et l’impossibilité de viser 2025, une enquête* menée par l’institut Ipsos pour le salon EQUIP AUTO Paris révèle ce qui semble être les clés d’une transition écologique réussie pour l’automobile selon les usagers : l’écoentretien, le rétrofit et l’hydrogène.

Sensibles pour 63% d’entre eux à une proposition de diagnostic écologique ou d’entretien écologique (c’est-à-dire la mise en conformité de leur véhicule par rapport à son niveau de pollution d’origine), plus de 7 personnes sur 10 (71%) – parmi les quatre pays sondés (Allemagne, France, Italie, Royaume Uni) – seraient favorables à ce que des véhicules éco-entretenus soient autorisés à circuler dans les grandes agglomérations sans restriction (notamment dans les Zones à Faibles Emissions-mobilité -ZFE-m, en France).

Pour ce faire, 59% de l’échantillon pensent d’ailleurs qu’une aide des pouvoirs publics les motiveraient à financer les éventuels travaux qu’un éco-entretien impliquerait.

Opération encore étrangère au grand public il y a peu et désormais connue de 44% des individus interrogés, la conversion d’un véhicule thermique déjà en circulation vers une motorisation électrique – appelé « rétrofit électrique » – séduit plus de la moitié d’entre eux (53%).

Enfin, les personnes sondées semblent avoir foi dans le potentiel d’autres technologies que l’électrique puisque 64% d’entre elles disent croire dans celui du véhicule à hydrogène.

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Source : fiev.fr