ESIX Normandie propose  une formation en alternance  pensée pour les start-up

ESIX Normandie propose une formation en alternance pensée pour les start-up

24 août 2023

Labellisée par la Commission des Titres d’Ingénieurs (CTI) en 2013, la formation « Ingénieur en mécatronique et systèmes embarqués » accueillera sa dixième promotion d’étudiants en septembre 2023. Elle se compose d’un tronc commun basé sur les systèmes embarqués et de deux spécialités aux choix : la mécatronique ou les systèmes nomades pour l’intelligence artificielle au service de la voiture autonome et des robots. Avec six promotions ayant rejoint le monde du travail, la création de trois start-ups, dont deux (DAE System et DataDunk) ayant reçu le Prix Pépite Tremplin et 93 % des étudiants* trouvant du travail en moins de deux mois une fois ingénieur, la formation aux systèmes embarqués créée par ESIX Normandie a su faire ses preuves. Le nouvel objectif : obtenir l’aval de la CTI pour ouvrir cette formation par la voie de l’apprentissage (en alternance).


Pour faire évoluer la formation, un projet d’ouverture à l’alternance, retardé par la pandémie, a été élaboré. « Il s’agit d’un modèle atypique » nous explique Sébastien Saez, Directeur du département Mécatronique et systèmes embarqués. « Nous souhaitons mettre en place un rythme rapide avec un étudiant à l’université deux jours et demi et en entreprise deux jours et demi. Nous orientons largement nos étudiants vers une pratique de l’innovation. Nous savons désormais que 45 %de nos étudiants travaillent dans des start-ups une fois leur diplôme obtenu. Dans ce type d’entreprise, les projets évoluent très vite et un rythme d’alternance classique ne fonctionne pas. Il faut innover. » L’intérêt pour ce modèle d’alternance a été validé par des entreprises comme Forvia (anciennement Faurecia), notamment. « Nous espérons maintenant que la CTI accepte le dossier. Soit notre dossier sera jugé trop atypique par la CTI, soit nous obtiendrons une première habilitation de 3 ans » nous confie Sébastien Saez.


45 %

de nos anciens étudiants travaillent en start-up ou PME


L’objectif de la mise en place d’une telle collaboration consiste à créer une véritable synergie entre l’étudiant, l’entreprise et l’université. L’étudiant doit pouvoir apporter ses compétences universitaires aux entreprises et vice-versa. L’un des inconvénients de la formation reste sa restriction aux entreprises normandes, imposée par le rythme proposé. « Mais les avantages sont plus forts que les inconvénients » pour Sébastien Saez. Selon lui, le partenariat avec NextMove va reprendre toute son importance pour que les étudiants puissent rencontrer les industriels du milieu de l’automobile lors de leur première année de formation. En effet, le pôle avait été très présent lors de la création de la formation en 2013, notamment en labellisant le projet. Pour l’élaboration du dossier pour la CTI, l’ESIX Normandie avait travaillé avec deux pôles de compétitivité : NextMove pour la mobilité et TES pour le numérique. Pour rappel, toute formation d’ingénieur doit être accréditée par la CTI. Depuis, pour les besoins de la formation, un gros travail a été fait avec NAE.


"Environ 15 % de nos anciens étudiants travaillent actuellement pour le secteur automobile sur des problématiques variées : récupération d’énergie, GPS, calculateur automobile, connectique réseau… "

Sébastien SAEZ
Professeur des Universités (Caen Normandie) - Directeur du département « Mécatronique et systèmes embarqués »


L’objectif du programme d’alternance serait que l’étudiant effectue un stage de fin de première année dans l’entreprise choisie. Pour sécuriser le processus, il est important que l’étudiant, l’entreprise et l’université soient partants. Au cours de la formation actuelle, les étudiants doivent déjà effectuer plusieurs stages de 3 à 6 mois. 80 % d’entre eux obtiennent une offre d’emploi pendant leur stage


ESIX

METIER

  • Formation d'ingénieurs

ETUDIANTS PAR PROMO

  • 30 à 40

IMPLANTATION

  • Campus de Caen

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