IoT & véhicule autonome : les résultats Projet Autopilot de VEDECOM

1 janvier 2022

L'institut VEDECOM a présenté le bilan du projet AUTOPILOT. Il s'agit d'un projet européen, lancé en 2017 pour une durée de trois ans, et qui était consacré à l'apport de l'Internet des Objets (IoT) pour le véhicule autonome.

Grâce aux informations recueillies par les capteurs embarqués, mais aussi les données issues de smartphones (piétons, cyclistes) et d'autres capteurs dans les parkings ou l'infrastructure, le tout traité dans le cloud, les véhicules à délégation de conduite connaissent mieux leur environnement.

A Versailles, le choix de VEDECOM a été d'utiliser l'ioT. Egalement de faire de la circulation en peloton de véhicules autonomes (et en l'occurrence les Renault Twizy) pour optimiser la gestion des flottes en autopartage. Dans le cas d'usage testé à Versailles, entre l’Hôtel de Ville et le parc du Château, la présence d’un seul chauffeur - dans le véhicule de tête - permet de convoyer une flotte de véhicules qui le suit de manière autonome et ainsi de ramener rapidement un nombre important de véhicules en station.

Proposer de nouvelles fonctionnalités pour la conduite autonome grâce à l’IoT. Les sites pilotes ont évalué la faisabilité et la valeur ajoutée des IoT pour améliorer les fonctions de conduite autonome, et permettre de nouvelles fonctionnalités et services pour le véhicule autonome et la mobilité en général.

Les services dans le cloud peuvent également permettre aux véhicules autonomes, qui sont déjà capables de se garer tout seuls, d’utiliser des informations sur les piétons ou les obstacles qui se trouveraient sur une aire de stationnement, ou encore de planifier l’itinéraire le plus direct.

L’IoT, pour une meilleure anticipation de l’environnement de conduite. Les informations de l’IoT reçues par le véhicule autonome viennent enrichir celles détectées par ses capteurs ce qui lui permet de mieux anticiper les événements imminents et les risques présents dans son environnement.

Les résultats du projet AUTOPILOT mettent en avant une :

  • sécurité routière accrue des passagers du véhicule et des usagers : détection de piétons ou de cyclistes et détection d'obstacles (ralentisseurs, flaques d'eau, nids de poule, etc.) ;
  • meilleure fluidité du trafic : réception par le véhicule d’itinéraires optimisés pour éviter les zones encombrées, ou trouver plus facilement une place de stationnement disponible ;
  • amélioration du confort de conduite : adaptation de la vitesse pour une navigation et manœuvres plus fluides (sans freinage brusque) ;
  • diminution de la consommation d'énergie et de carburant grâce à l’optimisation du trajet, notamment la diminution du temps passé dans les bouchons ou à chercher une place

Le projet AUTOPILOT a par ailleurs permis d’identifier les opportunités commerciales pouvant être adoptées à grande échelle dans les différentes villes européennes qui ont participé au projet. Des business models ont ainsi été développés - sur la base d’indicateurs de performance précis - pour deux types de services : le voiturier autonome et l’autopartage de véhicules.

*Le projet réunissait un consortium international de 45 partenaires sur 6 sites d’expérimentation situés en Europe et en Corée du Sud. Les résultats ont été dévoilés à Versailles, l’un des sites partenaires et le siège de VEDECOM, coordinateur des expérimentations.

Source : Vedecom